jeudi 11 avril 2013

Leonard A. LAUDER


Pour avoir récemment offert sa fantastique collection consacrée au cubisme et comprenant 78 chefs-d'oeuvre de PICASSO, BRAQUE, GRIS, etc. au Metropolitan Museum (Met) de New York, bien sûr, mais aussi et surtout pour avoir vraiment tout compris à la vie en faisant sienne cette très belle formule : "si tu ne profites pas de ton argent pour voyager en première classe, ce sont tes héritiers qui le feront" :-).

Leonard, 80 ans, est le fils d'Estée LAUDER, créatrice de la célèbre marque de cosmétiques du même nom, qu'il a développée avec son frère cadet Ronald, également collectionneur d'oeuvres d'art (le Portrait d'Adele Bloch-Bauer I de Gustav KLIMT, c'est à lui ;-). Il a donc eu les moyens de ses ambitions...

CHRISTIE's, SOTHEBY's et les nouveaux riches russes ou chinois doivent faire la gueule, c'est sûr. Jubilatoire !

mercredi 20 février 2013

Christian WACRENIER


Pour son premier roman, Chat gris encre noire, largement autobiographique, dont la lecture m'a bouleversé.

L'auteur y donne la parole à son chat, seul être qui l'aimait vraiment alors que lui-même se débattait dans une histoire d'amour pour le moins complexe, que le félin nous narre. Il nous parle aussi - et surtout - de nous, pauvres humains...

Un ouvrage intelligent, bien écrit, parfois drôle mais surtout très émouvant.

C'est la première fois qu'une lecture me touche autant (que de larmes !), peut-être parce que j'ai le même regard - trop lucide ? - que l'auteur, via le petit animal, sur le terrible monde dans lequel nous vivons, bien égoïstement.

L'ouvrage est paru en 2008 aux éditions Publibook, qui le résument bien mieux que moi :

Théo et moi, on s’aime. Point de repère de mon existence, centre chaud et réconfortant où j’aime me nicher, je n’aspire, après de brèves échappées, qu’à me lover contre lui et sentir ses caresses… Théo, je l’aime. Celui que je maudis, c’est Pol, son amant, son bellâtre, son profiteur, son rapace, son mesquin, son avare. Il me répugne, cet homme infidèle et obsédé, de mauvais goût et fermement attaché à son complexe d’infériorité sociale. Pas difficile de prévoir la rupture : elle couve depuis si longtemps… A nouveau, il ne restera alors plus que Théo et moi, son chat. Et le désespoir qui s’infiltre. 

Un chat balade son regard sur les amours de son propriétaire, le monde, la violence et la haine qu’il recèle… Récit doux-amer d’une séparation, description résignée d’une humanité aussi surprenante que monstrueuse, "Chat gris encre noire" étonne par le point de vue tendre, décalé et critique qu’il impose au lecteur. Choisissant de nous immerger dans les pensées d’un chat, d’un témoin discret
du théâtre humain, Christian Wacrenier signe ainsi un roman à l’atmosphère cotonneuse et tout en clairs-obscurs.
 

Ancien enseignant, Chistian WACRENIER vit actuellement à Montmartre, décor de plusieurs de ses romans. Il y écrit et tient un blog, que je vous recommande bien sûr : Montmartre secret.

"Il y a au monde deux types d'humains, ceux qui sont sensibles à la vulnérabilité des plus faibles, dont les animaux, et ceux qui s'en moquent et l'utilisent... Il est bon de rencontrer des gens de sa famille élective".

Tout à fait, Christian :-) !

lundi 18 février 2013

... ceux qui réfléchissent ! (I)

"Je veux que, de ma dépouille réduite en cendres, on fasse de l'engrais pour les fleurs. De la poussière de femme pour nourrir les roses, voila une bonne façon de tirer sa révérence et de s'incorporer à la terre vivante, au lieu de ces boîtes où l'en enferme les morts comme s'ils étaient contagieux".

Françoise GIROUD (1916-2003), journaliste, écrivaine et femme politique française, in "Françoise", par Laure ADLER, aux éditions GRASSET (2011).

Je déteste également ce type de boîte. De l'air, et vive la liberté éternelle ! Et puis, après avoir mangé toute sa vie pour rester... en vie, être à son tour mangé sera une BA qui permettra à d'autres êtres de... vivre. La réincarnation, tout simplement, la vraie. Pour celle de l'esprit, on verra !

En ce qui me concerne, j'ai repéré un bougainvillé chétif surplombant un lagon d'une beauté à couper le souffle sur une petite île du Pacifique auquel j'aimerais bien servir de fortifiant un de ces jours...

jeudi 7 février 2013

Haudrey HEPBURN (1929-1993)


Une belle personne, tout simplement.

Et aussi une élégance qui n'est plus de mise aujourd'hui, hélas...

Photo © Derek HUDSON/Sygma/Corbis, prise alors que la célèbre actrice était en mission en Éthiopie pour le compte de l'UNICEF.